Voilà, désormais nous savons que nous attendons une petite fille. 

Vous ne pouvez pas vous imaginer combien nous sommes heureux !

Je vous embrasse toutes et je ne manque pas de suivre vos aventures, soyez-en sûres.

Après avoir laisser mûrir ma réflexion, je me rends bien compte que c'est sans peine que je vais abandonner ce blog.

À quoi me servait-il ?

Dans un premier temps à décharger toute ma peine et ma souffrance de ne pas avoir mené une grossesse à terme.

Puis, ensuite, à espérer et à rêver.

Enfin, à analyser, décrire, raconter les débuts de cette grossesse merveilleuse.

Et maintenant que tout le monde autour de nous est au courant, c'est avec mes proches que je partage toutes ces émotions, ces moments et ces nouveautés.

Je ne ressens plus le besoin de le partager ailleurs que dans des relations directes. D'humain à humain, de chair à chair, de regards à regards. Et puis, en y réfléchissant, je ne me voyais pas exposer des photos de mon ventre, ni d'autres photos d'échographies, et encore moins des photos de bébé. J'espère que vous ne m'en voulez pas… 

Je compte bien, de mon côté, vous suivre assidûment, car j'adore vous lire.

Et puis, pour ne pas partir sur une note tristounette, je viendrai une dernière fois dans une dizaine de jours, date à laquelle nous devrions être fixés sur le sexe :) Et, bien sûr, vous aurez de mes nouvelles dans les commentaires que je posterai chez vous !!!

À très bientôt toutes et tous !

Maintenant que nous l'avons annoncé à pas mal de gens, je ne trouve plus l'intérêt de tenir ce blog. Il me servait pour faire face à mes doutes. Maintenant j'ai des oreilles attentives et pleines de conseils tout prêts de moi… Je me laisse le temps de la réflexion, mais à vrai dire, je trouve de toute façon que mon blog est chiant et qu'il ne m'apporte pas grand chose. Par contre, continuer de vous lire m'est essentiel !

Je suis de retour… mais en speed !

Simplement pour vous dire mon bonheur : les vacances étaient sublimes, et hier nous avons revu notre fœtours en grande forme.

On commence timidement à faire les annonces aux amis. C'est grisant ! On attaque la famille ce week end, et je me lancerai dans mon annonce au boulot probablement lundi. Je suis toute chose face aux réactions des uns et des autres. En tout cas, nous vivons entourés de chaleur, et c'est très émouvant.

PS : pour celles qui me connaissent sur Facebook, pas un mot pour l'instant, s'il vous plait, car tout le monde n'est pas encore au courant, et je n'aimerais pas qu'ils l'apprennent sur internet !

Voilà, on y est. Dernier jour de boulot… et demain je m'envole pour des contrées plus ensoleillées !

Par contre, mon corps me joue toujours des tours quand je pars en vacances. Et là, ça ne rate pas, je me tape une tendinite au genou, et un début d'angine. Je suce des pastilles pour la gorge et je me dope aux granules d'arnica. Pas facile de se soigner avec un foetours…

D'ailleurs, en parlant de foetours, je regardais hier soir les photos d'évolution de mon ventre. Et waouh, on dirait que ça prend forme ! C'est assez marrant, parce mon ventre il n'en fait qu'à sa tête. Le matin, il est quasi plat, et le soir, il est énooooorme (que je mange ou pas). Mais bon, il évolue u petit peu, on dirait.

Ce voyage, je ne vous le cache pas, m'angoisse un peu. Dix heures d'avion avec un p'tit loup dans le ventre, ça me fait un peu tiquer. Mais bon, j'en suis à 12 SA, et ça c'est la date fatidique qu'il faut avoir passée pour pouvoir souffler. Donc bon, je vais m'accorder le droit de souffler et d'apprécier ces vacances à leur juste valeur. 

Pas de billet pendant deux semaines donc, mais si tout va bien, au retour, je pourrais vous montrer mon foetours à 14 SA et vous raconter combien ces vacances étaient parfaites !

Je me rends compte que j'ai moins d'inspiration qu'avant. Mon ancien blog, je le remplissais sans problème. Mais celui-ci, j'ai l'impression qu'il n'est centré que sur un aspect de ma vie : la grossesse. Certes, je l'ai créé sur un coup de tête, au moment où je faisais une fausse couche. Du coup, le ton était donné, et le thème aussi.

Pas que ça m'embête d'en parler beaucoup. D'autant plus que sinon, je n'en parle nulle part ailleurs, personne n'étant au courant, et mon Ours vite soûlé :). Finalement, un blog ça sert à répandre ses pensées qui tournent en rond, à lâcher ses bêtes noires. 

Évidemment ma vie ne tourne pas autour de ça, uniquement. Mais mes pensées, je dois bien avouer que si, très souvent. Je me dis que quand on l'aura annoncé, je lâcherai un peu de lest et je pourrai me laisser aller à d'autres songes.

D'embryours, il vient de passer à Foetours…

J'ai peine à imaginer qu'il soit comme sur l'image !

Impossible de l'expliquer, mais je suis sûre que c'est un (j'ai écris UNE au départ, comme quoi…) petit garçon. Est-ce que l'intuition maternelle ça existe ? On verra bien lors de l'échographie dans trois semaines.

Sinon, je n'ai pas pris un gramme, j'ai des envies de crudités, de fruits et de poissons, et je me couvre d'un magnifique pelage brun sur tout le ventre. 

Je suis… lessivée.

J'avais prévu de passer un week-end des plus calmes, à dormir-dormi-dormir et cuisiner, faire du lèche-vitrine. Bref, j'avais dans l'idée de me détendre et de me reposer pour laisser derrière moi cette fatigue que je traîne depuis des mois.

Raté.

Vendredi soir, à 23 heures, je reçois le coup de fil d'une amie : "Dis mamanours, pour le tournage de ce week end, une actrice veint juste de nous planter et si jamais tu pouvais la remplacer, ça me sauverait vraiment la vie…" Pour info, je fais partie d'une asso qui produit et réalise des courts métrages et c'est dans le cadre de l'asso qu'elle m'a contactée. Très impliquée dans l'activité de cette asso (je fais même partie du bureau), je ne pouvais pas refuser sinon le tournage risquait d'être annulé, et le film enterré. J'ai dit oui et je me suis donc retrouvée à faire du 7 h-20h samedi et dimanche.

Le tournage était sympa, l'équipe génial (comme toujours), et on s'est bien amusés. Mais bon.

Lessivée est un faible mot. Si je pouvais je ne ferais que dormir et manger. Mais manque de bol, j'ai un travail, des responsabilités et un milliard de projets sur le feu. Et accessoirement un petit bébé dans le ventre.

Plus que jamais, vivement les vacances.

Ce soir je vais à un concert et je suis über contente. 

La Nunuche, en face de moi dans mon bureau, m'exaspère beaucoup beaucoup. Comment peut-on être aussi cul-cul et aussi lèche-bottes ?

Aujourd'hui, on dirait que Paris a enfilé son habit de printemps, et ça rend les gens heureux. Moi avec.

Puisque je ne peux rien m'acheter comme vêtement en ce moment (trop tôt), je me suis lâcher sur des tas de paires de chaussettes.

J'ai eu ma première lubie alimentaire, hier en sortant du boulot. Il me fallait des petits suisses, coûte que coûte. Ouf, mon Ours était à ce moment précis en train de faire les courses, et se trouvait pile poil dans le bon rayon au moment où je l'ai appelé entre deux métros, désespérée.

Quand je ferme les yeux, je m'imagine sans trop de difficulté en maillot de bain sur une immense plage. Et évidemment, ça me plaît. Encore deux semaines !

Mon frère me manque un peu, en ce moment. J'ai hâte de le voir en avril. Et de voir la tête qu'il va faire quand je lui dirai.

C'est idiot, mais depuis quelque jours, mon chat (mort depuis plus de deux ans déjà) me manque un peu…

Et puis… j'aimerais bien que ma libido retrouve sa forme. C'est long, là. 

Nous avons décidé d'attendre le dernier moment pour annoncer la bonne nouvelle à nos proches. Pour l'instant, personne n'est au courant. Pas un membre de la famille, pas une meilleure amie, pas un collègue. Disons que dans trois semaines, nous nous envolons pour deux semaines de vacances au soleil, et que le jour du retour (jours des 3 mois pile poil), nous enchaînons sur l'échographie des 12 SA (plutôt 14 SA dans notre cas, mais pas le choix !). Là, oui, ok, nous pourrons l'annoncer. On essaie d'organiser un aller-retour express chez nos familles, et puis pour les amis, ça se fera en direct live !

Je suis bien contente qu'il y ait 2 semaine de congés, où nous seront isolés du monde, parce que j'ai bien peur de craquer et de le dire !

Après notre malheureuse aventure de fausse couche, nous préférons vraiment attendre les trois mois. Mais si toutefois d'ici là, ça nous échappe, eh ben tant pis ! Le tout étant d'essayer de ne pas le dire à la famille. Ils ne savent même pas qu'on essaie de faire un bébé. De toute façon, ils sont loin, donc pas de risque !

Désormais, il faut ruminer cette attente, et rester patient !

Je me suis levée excitée comme une puce à 7 heures du matin hier. Impossible de me rendormir sans faire des rêves d'échographies… Finalement on s'est rendus à 10h20 chez mon gynécologue. Immédiatement il m'a proposé de faire une écho. Et là, direct, on l'a vu. Notre Embryours. Il nous a fait écouter son cœur. Et il nous a dit que tout allait bien et que tout était normal. Passé le soulagement de se sentir fertile, enceinte d'un vrai bébé (et non pas d'un sac vide), je me suis surprise à être un peu émue et attendrie par ce tout petit être qui grandit en moi. Il nous a bien sûr laissé des petites photos et, c'est con, mais on le trouve mignon. 

Le gynécologue a donné son accord pour le voyage de printemps, m'a donné foison de vitamines et pléthores d'examens sanguins à faire. Il nous a tout de même dit de ne pas s'emballer, et qu'il y avait toujours un risque, à ce stade, que la grossesse ne soit pas évolutive. Même si rien ne pouvait le présager. Je sais tout ça, mais je ne peux pas m'empêcher d'être plus bouleversée que je pensais. Et surtout, cette échographie a chassé les pensées que, malgré tout, j'avais de temps en temps, à savoir : mais pourquoi faisons-nous un enfant ? ne vaudrait-il mieux pas que ce soir encore un œuf clair ? va-t-on pouvoir assumer un bébé ?

Le rendez-vous est pris pour l'échographie du troisième mois, à notre retour des États-Unis. C'est un peu tard, mais on se dit que, comme ça, on aura peut-être la chance d'avoir une idée sur le sexe (malins les futurs parents)… On fera, à ce moment-là, la déclaration de grossesse.

Je n'oublie pas de vous dire combien je suis heureuse et, une nouvelle fois, émue. 

EDIT : Ma réunion a été avancée à midi. J'en suis sortie à 14 heures, le sourire aux lèvres et le ventre creux. Tout va bien, je conserve tout ce qui me plaisait dans mon poste, et mieux encore. La Nunuche ne décide de rien, ne propose rien, ne prend rien. I am first, I am here et I am fucking in charge, motherfucker.

Je ne vis plus que pour SAMEDI. Et en plus, ce n'est même pas sûr que mon gynéco me fasse une écho… il a l'appareil, et la dernière fois que je l'ai vu, c'était pour qu'il me confirme que l'œuf que je couvais était clair. J'imagine bien qu'il ne voudra pas me laisser dans l'incertitude (enfin, j'espère !).

Même si ça ne changera pas grand chose, j'y crois à mort. Et dans ma tête je liste les changements par rapport à la dernière fois. Et je trouve qu'ils sont nombreux (mais pas synonymes d'une grossesse évolutive, je vous l'accorde, mais laissez-moi rêver) : 

- mon Ours est à fond dedans, il parle déjà à mon ventre, il m'envoie 15 textos pas jours pour savoir comment va le bébé, etc., etc.

- j'ai vraiment très très mal aux seins (alors qu'à la précédente grossesse, c'était vraiment très léger)

- je suis passé d'un petit 85 B à un bon gros 90 C ( la dernière fois, que dalle)

- j'ai de vraies nausées (rares, mais bien là, alors que la dernière fois, que dalle aussi)

- … euh, bah j'en trouve plus.

Mouais, en fait mieux vaut attendre tranquillement samedi… et croiser les doigts !

On y est. Les véritables symptômes sont là.

Et surtout un, en particulier :

Mes seins ne sont plus des seins, ce sont des boules de douleur, et rien d'autre. Rein que d'enfiler un tee-shirt, descendre des escaliers, m'asseoir, rien que ces petites activités banales de la vie de tous les jours, me font monter les larmes aux yeux. Mais bon, on n'a pas rien sans rien. Et puis aussi, je suis passé d'un petit 85 B à un généreux 90 C… Hé hé hé. J'ai fini par m'acheter une crème mustela (sans paraben) spécial "Buste". Pour l'instant, j'en vois pas les effets. Mais quand je vois la poitrine de ma mère suite à sa première grossesse, je me dis qu'il faut que je fasse de la prévention, et de manière efficace !

Sinon, quelques vagues nausées, beaucoup de fatigue, quelques bouffées de chaleur, toujours cette pute de constipation (et c'est pas faute de me nourrir de fibres et d'hépar).

Elle est revenue plus vite que ce que je croyais… Ma chef est de retour de congé maternité. Depuis hier, beaucoup plus de bruits, beaucoup plus de téléphones, beaucoup plus de stress, et beaucoup plus de fatigue.

En même temps, il fallait bien qu'elle rentre, un jour. Je me demande comment elle sera. Pendant sa grossesse, elle avait beaucoup changé, elle était devenue douce et charmante. Son lunatisme des plus désagréable avait disparu. Après son accouchement, les quelques fois où je l'ai eue au téléphone, elle était toujours aussi attentionnée. Mais là, elle n'allaite plus, elle n'attend pas de deuxième enfant, elle n'a plus de gentilles hormones dans le sang… Elle va peut-être redevenir la personne dure et autoritaire qu'elle était avant. Cela dit, elle est une autre personne maintenant, et je me laisse à penser qu'une fois maman, elle ne peut redevenir exactement la même.

L'avenir me le dira…